Le temps de l’énergie bon marché et abondante est définitivement révolu. En effet, bien que les soubresauts de la crise covid se fassent toujours ressentir sur ce plan, et que la rupture d’approvisionnement en gaz due au conflit russo-ukrainien ont accéléré cette tendance, le pic de production pétrolière et gazière a été atteint depuis quelques années. De fait, même si les hostilités devaient s’interrompre dans un futur proche, occasionnant le retour du Gaz russe sur le marché européen, cela ne résoudra pas les enjeux majeurs d’optimisation énergétique auxquels entreprises comme particuliers devront s’adapter. Car, en effet, à ceci s’ajoute le dévissement de l’euro face au dollar, qui vient mécaniquement alourdir le cout de l’énergie importée sur notre sol, avec, ici encore, peu de perspectives d’amélioration. 

Par conséquent, la seule stratégie viable pour les entreprises souhaitant conserver leur compétitivité face à la concurrence internationale réside dans le fait de réaliser des travaux d’optimisation énergétique qui concernent les bâtiments professionnels, mais aussi les processus de production, notamment dans le secteur industriel et agricole, mais pas seulement. Dans la suite de cet article, découvrez notre focus sur le mécanisme des primes CEE et passage en revue de quelques-uns des travaux qui permettent d’en bénéficier. 

Qu’est-ce que le dispositif de primes CEE et comment calculer le montant auquel une entreprise peut prétendre ? 

Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) ou primes CEE est un dispositif mis en place sous le quinquennat Sarkozy à la suite du Grenelle de l’Environnement par la loi de Programmation fixant les Orientations de la Politique Énergétique (loi POPE) du 13 juillet 2005. Dans les faits, il prend la forme de primes versées aux entreprises (ainsi qu’aux collectivités) qui adoptent des mesures d’économies d’énergie dans leur fonctionnement, tels que des travaux d’optimisation énergétique des bâtiments, ou encore via l’adoption de machines et de matériels moins énergivores. Si vous envisagez de réaliser de tels travaux d’amélioration de performance énergétique et souhaitez évaluer le montant le montant des primes CEE auxquelles votre entreprise ou votre collectivité peut prétendre, vous pouvez utiliser ce lien qui vous dirige vers une calculette cee.

Quelques exemples de travaux éligibles aux primes CEE. 

L’éventail des travaux qui peuvent être en partie financés grâce au recours à la prime CEE est très vaste, impossible donc de tous les lister dans cet article. Mais précisons cependant que les opérations éligibles aux CEE , tout comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) concernent en priorité le chauffage, l’isolation ainsi que  les éléments entrant dans les process industriels. Elles sont également en mesure d’offrir des solutions de financement pour différents équipements et matériels, mais aussi pour des services innovants. Pour conclure cet article, nous vous proposons dans les lignes qui vont suivre une liste non exhaustive d’exemples de travaux d’optimisation énergétique pouvant y prétendre : 

Ces exemples ne sont qu’un modeste échantillon des possibilités de financement de travaux d’amélioration énergétique des entreprises et des collectivités, en effet, nous aurions par ailleurs pu aborder les travaux d’isolation thermique, l’adoption de systèmes de chauffage moins gourmands, ou encore l’installation de dispositifs permettant de produire de l’énergie sur site, qu’il s’agisse de l’installation de panneaux solaires sur le toit des bâtiments ou sur une friche adjacente, ou encore de l’installation d’un méthaniseur dans une exploitation agricole. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à utiliser le lien figurant plus haut vous dirigeant vers une calculette CEE, car vous pourrez également y trouver une grande quantité d’informations et de renseignements sur ce point.